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Si je tombe, pourvu que la chute soit longue...Que reste-il dans mes yeux? Et dans les vôtres?

Si je tombe, pourvu que la chute soit longue...Que reste-il dans mes yeux? Et dans les vôtres?
  • Amours, amitiés, études, familles, croire, espoir... Mélange qui parait-il vous emmène au bonheur et à l'équilibre...Parcours d'une jeune inconnue dans une vie insipide, passant d'un espoir au gouffre du désespoir.
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Derniers commentaires
1 avril 2008

Douce transe...

Douée pour l'insuffisance...

At magic mountain

Douce amertume...

A quoi servait-elle? Elle était toujours là, mais le fut elle reellement? A-t-elle vu mes cicatrices?
Cela n'a aucun sens et j'en deviendrais presque seulement "une connaissance " pour elle. Que deviendrait-elle pour moi? Elle est l'ombre, le fantome qui me hante toutes les nuits?
Ce n'est pas une réminiscence de ma conscience car rien n'y est gravé...
Sa rancune et sa déception atteint sa cible. Et elle s'éloigne au lointain...
Plus dans son entourage, plus son monde, plus rien...
Je suis indifferente et touchée en même temps. Comment a-t-elle pu me laisser m'échapper? Elle disait me connaitre. J'étais censée la connaitre. Mais j'ignorais que sa rancune la pousserait à abandonner. Elle savait que je garderai le silence. Elle savait le poids des erreurs et a rajouté un fardeau de plus.

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27 août 2007

Et finalement

Et finalement, ce fut parfait! Le chat  est venu me voir comme promis et mes 19 ans je ne les ais pas passé dans l'oubli et la solitude...

Ce fut parfait, je ne peux rien dire de plus... Comment pourrais je trouver mieux que lui?
Je crois que c'est impossible.  C'est lui et personne d'autre. Et plus le temps passe et plus j'en suis persuadée. Divine idylle... Là où il n'y a que lui qui peut m'emmener...
Pendant ce week end avec lui, je trouvais enfin la sérénité et le calme auxquel j'aspirais tant... Et vous savez quoi? J'en suis ravie...

24 août 2007

Et me voilà plus vieille...[et plus conne aussi]

Voilà, aujourd'hui je fête "allègrement" mes 19 ans. Putain, cette année est passée à une vitesse... C'est vertigineux...

Je n'ai jamais fêté mon anniversaire... Enfin, ça n'a jamais été la grande fête de malade si vous voyez ce que je veux dire et au final heureusement. Je ne vois pas l'intérêt de dépenser tant d'argent parce qu'on prend une année de plus.

En ce jour "si particulier" je me sens vide et je flotte. Etrange sensation... Rien ne compte vraiment...
Ma mère est partie en voyage (bon elle a pas fait exprès de choisir de manquer mon anniversaire) et je reste dans mon appart toute seule.
Pas envie de voir le reste de la famille. Pas envie de recevoir les sms et les appels des amis (les rares qui rme restent?) alors le portable est éteint. Je suis aux abonnées absentes aujourd'hui. Ces appels et ces sms qui me donnaient le sourire auparavant, et bien je ne veux pas les avoir. Comment l'expliquer? J'en sais rien.
Non, je ne suis pas en pleine dépression. Faut arrêter desfois quand même.

J'ai un ami qui,a son anniversaire, se demandait ce qu'il avait fait en un an. J'avais trouvé ça étrange mais maintenant je comprends mieux ce qu'il disait.
Et je me pose la même question: qu'ai je fait en un an? Question existentielle et cruciale, je sais.
Alors en un an, j'ai eu mon permis, ma voiture, rencontré l'Homme de ma vie (mais ya que moi qui est au courant apparamment lol), me suis fait larguée et trompée par lui, bousillé ma famille et perdu la plupart de mes amis, et je suis tombée en dans une profonde dépression. Que dois je en conclure?

19 ans... Vous vous rendez compte? Même pas 20 ans et j'en ai déjà marre... Qu'est ce que ça va donner à 30 ans hein?

Alors qu'est ce que je veux? Bah, faites pas comme si vous le savez pas. Je veux le Chat. Celui qui s'ingénue à jouer allégrement avec moi. Et partir... Avec Lui... Ah, je sais bien que la fuite ne mène à rien et blablabla. Mais franchement je commence à étouffer ici. Envie d'ailleurs tout simplement... Et puis il n'y plus grand chose qui me retient ici à vrai dire. On a beau se dire qu'il ne faut rien attendre des autres, mais voilà inconsciemment c'est ce qu'on fait et on est irrémediablement déçu.

C'est mon anniversaire...[Soupir]... Peu m'importe les cadeaux: une seule chose m'importe et tout le monde sait c'est quoi...

Fond Musical: Mélissa Mars "Pleurer en silence"

12 août 2007

I told every little star, just as sweet I think you are, Why haven’t I told you ?

"J'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus
Mais que deviennent les amoureux perdus
Amis non, ni amants, étrangers non plus
Mais quel après, après s'être appartenus
Y songes-tu?
Je crois bien que j'aurai besoin de te voir
Sans te parler, ni déranger, mais te voir
Et toutes les peines, toutes, contre une seule de nos minutes
Mais n'être plus rien après tant, c'est pas juste. y songes-tu?
Et j'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus "

JJ Goldman --> Quand tu danses

Chanson qui trotte dans ma tête... Toute sortes de choses trottent dans ma tête...
Tout se mélangent et rien n'en ressort vraiment...  Se plonger dans le travail pour éviter de penser...
Essayer d'éviter l'ennui en vain... Tout est fatal.

Faire la liste de ce qu'on ne sera plus, et qu'est ce qu'on est en ce moment? Rien n'a vraiment changé... rien n'est officiel et officieusement, je ne suis pas sûre de savoir ce que l'on est, ce que l'on fait... Mais il n'empêche :Il est un point de repère fixe dans un monde étourdissant... Vertiges de l'amour...

"Etre malheureux à cause de quelqu'un, ce n'est pas vraiment grave. Ce qui l'est vraiment, c'est d'être malheureux à cause de rien et personne" (dixit Clara Sheller => Mêmes les références foutent le camp, c'est vous dire)...
Rattrapons la chose et citons René Char : "Avec ceux que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n'est pas le silence."

Fond Musical: Blonde Redhead "In particular"

8 août 2007

Where go? Where now?

La page blanche est comme une blessure. J'écris ton nom sur le papier pour te ramener dans ma vie.

Je comprends tout et rien à la fois. Entre deux rives, et dérives... Que choisir?
Je passe des moments merveilleux avec Lui... Gravés dans mon esprit, dans ma mémoire, mon coeur... Et pourtant rien n'avance vraiment.
J'aime ce récit décousu, que personne ne peut comprendre, que je vous livre depuis le début. Il n'y a aucune pression. Personne de ma connaissance ne peut lire ce que j'écris et ma foi c'est libérateur.

Et Réné Char écrivait:
"Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima?

Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part.

Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse.

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas?"

Fond Musical: Justice "Stress"

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30 juillet 2007

Dans l'art de tout détruire, certains sont experts...

Pourquoi Le Chat s'évertue-t-il à détruire toute la beauté de ce que nous avons vécu?
L'Histoire que j'avais crue parfaite ne l'a pas été pour lui. A quelles autres révélations vais-je avoir droit?

Alors, au final, n'a-t-il semé que des illusions? Me serai-je fait avoir une fois de plus? Je n'étais donc qu'un jeu pour lui? Un jouet? J'étais la seule à y croire à notre histoire... Ce n'était donc qu'une mascarade pour lui...Infernale la mascarade...

J'ai tout fait pour lui, même ce que je ne peux pas, je l'ai fait.
J'ai bousillé ma famille et mes amis m'ont rejeté...
Parce que ça en valait le coup...
Parce que je l'avais LUI...
Parce qu'il avait semé plein de belles paroles...
Parce qu'il m'avait fait tant de promesses...
Parce qu'on avait tant de projets...

Mais même Lui m'a laissé tomber. Celui en qui je crois le plus m'a laissé tomber... alors je n'ai plus rien.

Le Chat était la seule chose qui me restait... Il était ce qui me redonnait confiance, me faisait espérer, me faisait avancer, ma motivation...

Il partira et je mourrai...

Je ne lui en veux pas. Je ne lui en voudrai jamais. Force est de constater que je ne serai jamais celle qu'il aimera, et je ne suis pas sûre qu'il m'ait jamais aimée non plus.
Que dois-je faire à présent?

Fond Musical : Anthony and the Johnsons "Spiralling"

29 juillet 2007

Je ne savais pas que la vie était toi...

Il y a un piano quelque part... En dessus ou en dessous, ce n'est pas situable, une main hésitante aux doigts imprécis...c'est une valse.
Chopin peut être, c'est appliqué et tremblotant à la fois... comme nous.
Mais le charme vient de cette maladresse ralentie, une sonate pour écolier tendre...
Viens dans cette valse, elle est pour nous, c'est le tourbillon retenu des amants malhabiles.
Tant de baisers voulus depuis si longtemps. Il suffit que tu ne sois plus là et je ne sais plus faire un vers, tu brises en moi le coeur des alexandrins.Un souvenir d'opéra revient, revient encore: "la mort entre mes bras ne pourra pas te prendre..." Qui disait cela? Viens...

Je ne savais pas qu'il en était ainsi... Je ne savais pas que la vie était toi. Je m'en doutais, remarque, c'est pour cela que je suis partie te retrouver mais je n'aurai pas cru qu'il y aurait en cet instant tant de grave folie, comme quand traîne le parfum blessé d'une rose.
Voilà... C'était ça, une fête féroce et tendre, un frisson douloureux dans le tintamarre du bonheur.
Dis moi quelque chose en cet instant, j'ai besoin de ta voix, cela importe peu que ce soit inscrit ou non dans nos destinées, l'essentiel est que nous y voilà, emmêlés dans le bafouillement de nos respirations tandis qu'encore une fois une note tremblée se détache et que coule le dernier accord.

Fond Musical : Christophe Willem "Jacques a Dit"

28 juillet 2007

And they claimed they were my friends...

Quand la lumière du jour apparaît, la pourriture est visible...


On n'accepte peu le changement, surtout celui de personnes que vous cotoyez. Déjà qu'on a dû mal à s'approprier notre propre changement... On ne vous facilitera jamais la tâche... La chose est dite.
Peu importe ce à travers quoi vous êtes passée, peu importe que vous vous en soyez sortie, le seule chose qu'ils retiendront toujours c'est qu'ils n'arrivent plus à vous ranger dans leurs jolis casiers remplis de principes, ils n'arrivent plus à vous étiqueter.
La seule chose sur laquelle on peut s'accorder c'est que en effet "rien ne sera plus jamais comme avant". Plus les mêmes envies, désirs, mentalités, humour, on s'est perdues en chemin.
Je suis décalée, en accord avec moi-même mais je ne suis plus en adéquation avec les autres.
On se sent mieux, plus forte, mais ils retiendront juste que vous n'avez pas fait appel à eux, que vous les avez négligés. Et on ne dit plus rien, car rien de ce que l'on dira changera quoi que ce soit à ce qu'ils pensent. Alors, on acquiesce gentiment à leurs paroles et on laisse couler.

On laisse couler...

Fond sonore: NIN - The Beginning of the End


28 juillet 2007

Et ça médit déjà, et je maudis ce temps là...

Non, je n'ai pas les idées noires, non je ne déprime pas... Certains pensent cela en regardant mes blogs... Vous trouvez cela trop sombre? Enfin, il faut avouer que les blogs souriant et plein de vie ne sont pas ceux qu'on lit mais qu'on regarde, qu'on aperçoit. Vous voyez la nuance?
Il ne faut pas s'apesantir sur tout ce que j'ai écrit, ce ne sont que des réflexions sur ce que je vis, ce(ux) qui m'entoure(nt), sur ce que je veux ou pas... rien de bien méchant en somme...Rien de tragique, rien de dramatique, rien de tres gai non plus j'imagine...

24 juillet 2007

Un jour banal...

The_Ghost_by_VirginiaVitamins

Il y a ces périodes où on semble lâcher prise malgré tout. On essaye mais rien à faire. Il n'y a plus rien auquel on peut se rapprocher. On fait tout ce que qu'on peut et même, ce qu'on ne peut pas mais voilà le vide s'installe en vous.

Il y a ces périodes où on on pourrait penser que tout le monde s'est passé le mot pour vous pourrir la vie, vous enfoncer. Peu importe ce qu'on pense, ce qu'on fait, nos efforts, nos difficultés: ce ne sera jamais assez pour eux.

Il y a ces périodes maudites où vous faîtes un bilan de votre vie et vous vous rendez alors compte que vous n'avez strictement rien foutu. On a suivi la routé préétablie et on se contente du médiocre. On a cru bien faire et on a détruit ceux qui nous entouraient. On se rend compte du prix que l'on doit payer pour certaines choses.
On prend du recul et on se jure de ne plus recommencer. Le principe des bonnes résolutions que l'on ne respecte jamais. C'est cyclique, on reproduit invariablement les mêmes erreurs. On veut changer et on croit au bout d'un moment avoir effectivement changé. Mais on reste toujours la même.

Il y a ces périodes où on se demande qu'est ce qu'on a foutu de notre cerveau lorsqu'on a fait certaines choses. Pourquoi a-t-on pris tous ces risques? Pourquoi a-t-on été si stupide?

Il y a ces périodes où on veut tout ranger dans les jolis casiers de notre mémoire.
Mais il y a toujours des moments qui nous échappent, on ne sait quelle en est la raison...Tout faire rentrer dans les tiroirs de notre mémoire, histoire de se dire qu'on a tourné la page. Mais elle reste toujours devant nos yeux cette foutue page. A chaque fois qu'on croit l'avoir tournée, il y a toujours quelque chose qui la ramène devant nos yeux.

Il y a ces périodes où le vide est ce qui nous attire le plus puisque le vide s'est déjà établi en nous mêmes. Le gouffre de l'inconnu ne nous fait plus peur tellement on est fatigué de ce que l'on connaît. On est tellement fatigué de souffrir avec le sourire que la perspective d'affonter l'inconnu ne nous fait plus peur.

Il y a ces périodes où l'on voudrait amorcer un grand changement dans notre vie, aborder un nouveau tournant du chemin. Mais on reste clouée sur place, ne sachant que faire, comment faire, paralysée par l'idée de perdre le peu que l'on possède.
On tente de se motiver en essayant de se convaincre que justement cela nous coûte rien d'essayer puisqu'on a si peu de choses à perdre. On voudrait glisser tout doucement dans le changement avant d'avoir pu réfléchir sur la situation.

Il y a ces périodes sans sommeil, sans repos, sans répit, que ce soit pour le corps et l'esprit. La nuit est trop longue et la journée aussi.
Notre corps nous lâche et on ne tient plus debout. On n'a plus la force de se lever le matin. Ce n'est pas psychologique ou de la paresse. Notre corps nous dit STOP.
Notre coeur bat trop vite et trop fort. Impression que quelqu'un s'amuse à serrer entre ses doigts notre petit coeur déjà dans un piètre état. Notre tête est comme dans un étau, et elle semble si lourde. Les étourdissements et les vertiges deviennent chose quotidienne.
Certains prennent cela pour de la déprime mais en vérité, il y a bien quelque chose qui cloche. Seulement on ne sait pas. On a jamais su grand chose au fond. Alors on subit, on serre les dents en espérant que ça passe. Mais ça ne passe pas. Et à la fin, on finit vraiment par déprimer parce qu'on ne peut plus supporter d'être aussi faible. On ne se supporte plus nous même.

Et Lolita Pille qui écrit dans Bubble Gum :

"Tout ce que je ressentais, c'était la faim.
Une faim terrible, que j'aurais pu appeler manque, besoin, impuissance, frustration, vide et qui m'obsédait, me rongeait, m'engloutirait bientôt. Qui gâchait mes journées, qui pourrissait mes nuits, me tenant éveillée de longues heures maudites, de longues heures de torture où j'aurais pu trouver un peu de répit, qui décolorait l'aube et le ciel, plombait les musiques les plus gaies, changeait les airs de danses en marches funèbres, les films comiques en tragédies grecques, la nature en désert et mes rêves en poussières.
C'était comme une fièvre, une mauvaise défonce, une crise de manque, cette faim impossible à assouvir dont j'étais possédée.Je détestais ma vie."

"Il y a ce piano sous mes doigts, et je ne peux rien en tirer. Je tremble comme un possédé, de tout ce mal qui est en moi, et que je n'arrive pas à exprimer. Quelque chose me manque, je ne sais pas quoi. Je plaque un accord en mineur. C'est beau les accords des autres. C'est drôle, mais tout à l'heure, dans cette boite de nuit, on me regardait avec envie. Les notes s'envolent sous mes doigts, je me tape un whisky pour tenir, le jour hésite, je ne veux pas dormir. La nuit est bleu foncé, presque noire, et dans le vernis du piano, j'ai une putain de sale gueule. L'air hagard. Dehors, le jour hésite. A cette heure-ci, on ne peut plus se cacher de grand chose. Les consciences en paix reposent, et moi, je larmoie sur mon sort par touches hostiles interposées.
Un air de Chopin, un Nocturne que j'aime, parce qu'il m'évoque une marche funèbre. Dans le vernis noir, je vois aussi ma suite inanimée, mon lit vide, le lustre plus grand que moi, l'éclat impitoyable du parquet trop ciré, mon dos décliné à l'infini de miroir en miroir, la cheminée froide, et la colonne Vendôme, et j'ai envie de dégueuler. Je vois tout ce que j'ai raté. L'aube. Des visages. Pas grand chose, en fait. La musique est lumineuse, indicible et moi je suis sombre et défoncé, et je jouerai jusqu'à m'effondrer.
L'infini flotte dans l'air, je tends les mains pour le saisir, la musique se tait, il s'évanouit. je ne veux pas que la musique se taise. elle diffuse la clarté du paradis perdu, le bleu des souvenirs, et je ferme les yeux, et je divague, et je me balance au rythme lent de tout ce que j'ai gâché. Je me demande où sont ceux que j'ai aimés, et je regarde le parquet. Je me demande, quand tout cela va cesser, et les années qui me restent sont sans doute -sans doute, parce qu'on ne sait jamais- moins nombreuses que les touches de ce piano. Et je pourrai presque m'en réjouir. "

"Respirer est un supplice, plus pour longtemps, plus pour longtemps je me dis, il n'y a plus de soleil, plus de musique, plus de vitesse, l'arrêt brusque, qu'est ce qui se passe, mes doigts crispés sur le volant se détachent et retombent, le rétro se teinte d'une mer de sang, il fait noir, je souffre, et la musique se tait, le silence, l'obscurité, la souffrance, le silence l'obscurité...l'obscurité...Plus rien [...]et je ne sais comment est ce que, dans cet état, je réussis à dire si clairement et distinctement:
- Je préfère mourir de ta main que vivre sans toi..."

Fond Musical: Aaron "U-turn" (Lili)

26 juin 2007

Vous reconnaissez cette litanie?

Je ne dois pas connaitre la peur. La peur est l'ennemi de la raison. La peur est la petite mort qui cause l'anéantissement suprême. Je fais face à ma peur. Jela laisse passer sur moi et autour de moi. Et quand elle est passée, je suis ses traces dans ma vision intérieure. Là où elle est allée, il ne demeure plus rien. Plus rien d'autre que moi...

C'est un classique tiré de la saga Dune écrite par Frank Herbert.

Musique: blonde redhead "Misery Is Butterfly"

18 juin 2007

Arrêt de souffle, j'avance recule, arrête, j'étouffe, mon coeur me brûle....

Comment peut-on quitter  quelqu'un en lui disant que vous êtes la femme de sa vie? Pourtant, il y a plein de façons de quitter quelqu'un mais dire: "je t'aime, je fais sûrement une erreur, et tu es surement la femme de ma vie mais je te quitte"...Et moi même persuadée que c'est lui l'hommede ma vie... Je vous jure...
Si après ça, on est encore capable de comprendre quelque chose et de croire en quelque chose, que l'on me prévienne!

Et maintenant, vu qu'il est partie avec une autre, je lui demande si elle est la femme de sa vie, il me répond immédiatement que non. Mais lorsque je lui demande s'il croit que je suis la femme de sa vie, il dit qu'il sait pas, que c'est flou. Ca veut dire quoi flou? Pour moi, flou, c'est quand j'enlève mes lunettes et que je ne peux rien apercevoir...Alors  qu'est ce que ça veut dire FLOU pour vous?


Allez, je sais bien que je lui en demande trop:"savoir ce qu'il  veut et où il veut aller... "Je  demandais certainement trop en demandant plus que quelques heures en fin de week end avec lui... L'engagement ça fait peur...
Et nous voilà redevenus meilleurs amis mais en mieux!
Relations dépendantes...Hmmm.... Liaisons dangereuses je dirais...
Cela ne mène à rien... Il n'y a plus rien à espérer...



Musique du jour?  Mai Lan "Arrêt de souffle" issu de la BO  de Sheitan.


15 juin 2007

Quand tout bascule....

On nous dit que fuir, c'est pas bien, que c'est une preuve de lacheté. Mais est ce que cela ne serait pas au final juste une façon de se protéger?
Pourquoi on devrait toujours tout affronter? Au nom de la bienséance? De la morale? De la pseudo "normalité"?J'en sais rien et j'en ai rien à battre...
Parce que moi je fuis, et même si on me le reproche, c'et encore comme ça que je me sens mieux. Les personnes qui se disent vos amis et qui vous disent que c'est pas normal de se conduire ainsi, qu'il faut penser aux autres, vous mènent en bateau et c'est tout.
On ne demande pas à nos amis de nous approuver dans tout ce que l'on fait et encore heureux dirais-je, mais on ne leur demande pas de s'ériger en juge non plus! Qui peut prendre ce droit là?

Et puis être altruiste, penser toujours aux autres, à la fin c'est rasoir et frustrant parce que : est ce quelqu'un pense à vous?
Votre portable est rempli à ras bord de numéros, mais lorsque vous sombrez, qui pouvez vous réellement appeler? Vous savez de quoi je parle... Ces nuits si longues et froides où le marchand de sable a dû oublier de passer par votre appartement... Vous restez là et las à fixer la fenêtre à jouir d'une vue soit trop fade soit trop grandiose mais qui vous laisse quoiqu'il arrive dans un sentiment implacable de sentiment de solitude... Vous voyez les minutes défiler sur votre radio-réveil et on n'ose même plus imaginer la tête que l'on aura dans la journée... Les cernes sont tellement ancrées dans votre visage que vous ne les voyez même plus, exception faite de lorsque vos amis si prévenant vous disent qu'il faudrait dormir un peu... Comme si on ne le ferait pas si on le pouvait ...

On est dans une éternelle fuite... Et même cette compagnie et la mondanité que l'on recherche tant nous emmerde au bout d'un moment et on la fuit. Alors, c'est vrai, de quel droit vient-on se plaindre apres d'être seul? On est comme ça, cherchant à la fois la compagnie de nos pairs et les rejetant à la fois... Nous sommes humains tout simplement....

[je sais même plus c'était quoi le sujet de l'article s'il y en avait un...]
Je peux vous conseiller un groupe?
Cansei de Ser Sexy
 

10 juin 2007

On dit souvent qu'on veut sauver les apparences...

Fond Musical : Oomph "Das Weisse Licht"

Sauver les apparences... Mais d'où sort cette expression au juste?
Est ce seulement l'expression utilisée par tous les désespérés de la Terre pour se rassurer et se convaincre qu'ils peuvent sauver quelque chose à défaut de leurs propres vies?  Mais est ce que ce ne sont pas ces putains d'apparences qui nous poussent dans ce désespoir?
C'est un peu trop simpliste comme raccourci je crois. Remarquez, je suis une fille simpliste. Jeune, naïve, stupide mais surtout avec une vision simpliste des choses. Enfin n'exagérons rien non plus, je sais bien que le monde n'est pas manichéen, que tout  ne se divise pas entre noir et blanc.


Alors, les apparences... Mon psychologue me disait que vouloir sauver les apparences n'était pas toujours forcément péjoratif comme je le semble croire. Faudrait m'expliquer en quoi ça peut être positif  tout de même. Parce qu'il y a au moins une volonté de la personne intéressée de faire quelque chose?
C'est surtout à mon humble avis qu'on devrait se bouger le cul à vouloir faire autre chose  de plus concret et plus utile. Mais c'est tout moi, je distribue des préceptes à tout va mais incapable de les appliquer à moi même. C'est toujours comme ça. Facile à dire mais moins facile à effectuer; c'est ça le lot des lâches et des désespérés: tenir un discours et faire tout le contraire, dire vouloir s'en sortir et s'enfoncer encore plus profondément.

Frédéric Beigbeder: "Comment ai-je pu laisser les apparences dicter ma vie à ce point là ? On dit souvent qu’ « il faut sauver les apparences ». Moi je dis qu’il faut les assassiner car c’est le seul moyen d’être sauvé."
A défaut de vous offrir quelque chose qui tienne la route, je vous offre ce que moi j'appelle des pépites; vous savez ce que l'on met souvent tendance dans un coin aujourd'hui: La Culture! Et avouez, qu'on en manque cruellement...

[J'aimerais pouvoir parler, communiquer vous savez...]

Voilà comment je commence mon récit débridé, désorganisé, sans aucune trame, sans aucune prétention autre que de relater mes états d'âme...

1502912

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